vendredi 26 février 2010

Detmold, coupe de cheveux...


Finalement, après plusieurs mois d'attente et de crainte de me retrouver avec une coupe Longueuil bleachée, je suis allé me faire couper les cheveux aujourd'hui!  Après quelques explications et simagrées, le résultat est plus que satisfaisant.  J'ai même eu le droit à cette photo de ma coiffure au salon.   fiewwwwww.......................



mercredi 24 février 2010

Potsdam, Allemagne

Frédéric "le Grand" et les châteaux de Potsdam

Lors de votre séjour à Berlin, prenez une journée pour vous rendre dans la ville de Potsdam, à moins d’une heure de Berlin en métro de banlieue (S-bahn). Vous pourrez y admirer deux châteaux particulièrement intéressants : le Sanssouci et le Neues Palais (Nouveau Palais). Vous pouvez prendre une journée complète pour effectuer la visite des châteaux et des jardins, si, bien sûr, la température le permet. Ces résidences somptueuses ont été commandées par nul autre que Frédéric II, dit le Grand, roi de la Prusse, et un des plus grands d’Europe au cours du 18e siècle. Il vaut la peine de parler un peu de ce roi pour bien comprendre ce qui se cache derrière le Sanssouci et le Nouveau Palais.

Tout d’abord, le grand-père de Frédéric le Grand, Frédéric I, devient le premier roi de Prusse en 1701. Il profite de la faiblesse du Saint-Empire Romain-Germanique et de son empereur, pour ériger le duché de Prusse en royaume, en échange de son soutien à la guerre de Succession d’Espagne. À sa mort en 1713, le père de Frédéric le Grand, Frédéric-Guillaume 1er, devient à son tour roi de Prusse. Durant son règne, il met l’accent à baisser les dépenses budgétaires de l’État, et consolide son armée. Cette dernière devient une des plus puissantes de toute l’Europe, mais le roi ne l’utilisera pas, ou très peu durant son règne.

Frédéric le Grand (ou Frédéric II)hérite du trône de la Prusse en 1740, suite au décès de son père, et le conservera jusqu'à sa mort en 1786. Dans la lignée de son paternel, il augmente l’effectif de l’armée, mais contrairement à lui, il a l’intention de s’en servir. Fin stratège militaire, c’est pourquoi il porte le surnom « le Grand ». Il annexe la Silésie, participe et sort gagnant de la Guerre de Sept ans, participe au premier partage de la Pologne, et bat l’Autriche en Bohême.

On dit de lui dans la postérité qu’il aura été un despote éclairé. Frédéric II ne se voit pas comme un roi du droit divin, mais s’identifie plutôt à l’État, et se voit comme son premier serviteur. Il ne consulte personne lors de ses prises de décision, de peur d’être influencé. De plus, il entreprend des réformes ambitieuses dans son royaume : suppression de la corvée, abolition de la torture, codification du droit prussien et simplification de l’appareil judiciaire. Finalement, il tolère les minorités religieuses et ouvre la voie à l’immigration.

En dehors de la politique et du militaire, Frédéric « le Grand » est aussi un roi-philosophe. Auteur de plus d’une vingtaine d’ouvrages philosophique, le roi fait venir à sa cour plusieurs hommes de lettres du mouvement culturel et philosophique des Lumières. Même Voltaire séjournera deux fois dans sa résidence de Sanssouci. Il a aussi l’intérêt pour les arts, mais contrairement aux autres grands rois d’Europe, les constructions qu’il a laissées dans Berlin sont modestes, absentes de prétentions pour la plupart. C’est ce qui nous transporte au château de Sanssouci.


Le château Sanssouci (1747) est un de ces exemples de constructions modestes. Rien de comparable à Versailles, en France, ou Schönbrunn, à Vienne. On y voir plutôt une résidence privée ou une villa, où le roi s’installe durant l’été. Il ne contient qu’une dizaine de pièces affectueusement décorées en arts, selon les dessins du roi. Frédéric est un homme humble. Sanssouci lui permet de s’éloigner de la grande cour impériale de Berlin, de vivre une vie personnelle et s’abandonner à ses occupations d’intellectuelles.

Le tour guidé de ce palais prend environ 45 minutes. L’ensemble de l’architecture et du design des chambres s’est fait dans le style rococo allemand, populaire durant le 18e siècle et particulièrement apprécié de Frédéric le Grand. Depuis, quelques chambres ont été modifiées par ses successeurs. De toutes les pièces, en voici la description de deux…

Salle de marbre

Cette pièce est la pièce principale du palais. C’est à cet endroit que l’on faisait la fête, et où le roi organisait des « soupers philosophiques ». Le panthéon de Rome servit de modèle. On peut le voir avec le plan ovale et la coupole décorée d’ornements dorée, avec une ouverture pour la lumière au sommet. Le mur et le sol ont un revêtement en marbre. 

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Chambre de Voltaire

Même si l’on n’est pas certain que le célèbre philosophe des Lumières ait effectivement dormi dans cette chambre, elle est tout de même nommée en son honneur. Elle est un des meilleurs exemples de décoration rococo, avec ses murs laqués de jaunes, ses guirlandes de fruits et de fleurs, ses oiseaux exotiques. C’est d’ailleurs le roi qui en dessina l’essentiel.

Quelques autres photos de l'intérieur...

Chambre de concerts, parce que Frédéric le Grand était aussi musicien 

Chambres de concerts, avec la flûte authentique du roi posée sur le clavecin   

IMG_5927 Park Sanssouci Potsdam Germany 28May07Accueil

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Berlin 2008 Potsdam Schloss SanssouciCChandelier


Nouveau Palais

Le Neues Palais (Nouveau Palais), à l’autre extrémité du château Sanssouci, a été bâtit dans une circonstance distincte et particulière.

Lorsque l’on mentionne plus haut que le roi Frédéric « le Grand » était plutôt modeste et sans prétention, surveillant ses dépenses, on peut toutefois soustraire ce château baroque de ses traits de personnalités. Voici pourquoi…

La construction débute en 1763, soit immédiatement après la fin de la guerre de Sept Ans. Malgré sur le bord de la défaite, le génie militaire du roi Frédéric II, combiné au changement de pouvoir en Russie, permet à la Prusse de sortir vainqueur du conflit. La conception d’un palais aussi majestueux a pour objectif de démontrer aux autre grandes nations européennes que la Prusse reste aussi puissante, malgré ces années difficiles de guerre.

Sa longueur est de 220 mètres, il contient plus de 400 statues, et il est sans contredit l’un des bâtiments les plus dominants de cette époque. Il est facile de comprendre pourquoi Frédéric « le Grand » n’apprécie pas tellement le palais, le qualifiant de vantard avec ses excès de marbre, de pierres, et de dorures. Le roi n’y passa que peu de temps, préférant l’utiliser à l’hébergement des hôtes de la cour, et accueillir des festivités comme des bals et de grands événements nationaux.

La Cuisine, située à quelques 100 mètres du palais. On procédait ainsi pour éviter les odeurs de nourriture dans le château. Mais aussi, pour réduire les risques d'endommager le palais si un incendie se produit dans les cuisines (ce qui était fréquent)


La salle des concerts supérieurs est entièrement décorée dans le style rococo, mise à part les formes de cercle au-dessus des portes et des miroirs. Des motifs de chasse, très populaire dans ce temps, sont présentés sur les murs argentés




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CIMG4158Salle des grottes, où les murs et les colonnes sont décorés avec des coquillages et des escargots, des pierre semi-précieuses
CIMG4164Avec ses 600 mètres carrés, c'est la pièce où l'on célébrait les festivités

Puisque les photos sont interdites dans la plupart des châteaux, les photos présentées ici ne viennent pas de moi, mais de l'Internet, par certains qui ont quand même tenté d'en prendre. Ça ne fait pas des photos extraordinaires, mais ça donne une idée. La prochaine fois cependant, je vais moi aussi en prendre...

dimanche 21 février 2010

Berlin, Allemagne

Voici quelques photos de notre petite vacance à Berlin et Potsdam!  Certaines ont été prises en septembre, et d'autres la semaine passée, durant la fin de semaine de la Saint-Valentin...


Porte de Brandebourg par un soir de février... 

Encore la porte... 
La Quadriga de la porte... 
En septembre, par un temps plus clément... 
Pariser Platz 

Vue vers l'ancien Berlin-Est, Pariser Platz et l'avenue Unter den Linden...

Voici la Porte de Brandebourg, située sur la Pariser Platz, au tout début de l'avenue Unter den Linden, version allemande des Champs Élysées à Paris.  Elle est ornée par le quadrige de la porte, représentant la déesse de la Victoire conduisant son char tiré par ses quatre chevaux.  Ce monument, construit vers la fin du 18e siècle, suppose un signe du triomphe de la paix, mais qui deviendra aussi dans les décennies suivantes un signe de guerre, de division et d’unification.  Je vous donne quelques exemples…

En 1806, lors de la défaite prussienne, Napoléon et son armée capturent le quadrige de la porte en signe de victoire et la transporte jusqu’à Paris.  Lors de la débâcle de l’empereur des Français en 1814, les Prussiens s’en réapproprient et la réinstalle au-dessus de la porte.  Cette victoire inspire la Prusse à nommer le square Pariser Platz, pour célébrer la prise de Paris. 

Durant le régime nazi de 1933 à 1945, le quadrige est inversé de côté et la déesse, accompagnée de son char et ses chevaux, s’oriente maintenant vers l’Ouest.  Avec ce geste, Hitler manifeste ses idées de puissances et conquêtes vers ses voisins occidentaux.  À la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la porte de Brandebourg est passablement endommagée et le quadrige détruit par les raids aériens alliés. 

Après la partition de l’Allemagne entre l’Union soviétique et les Alliés occidentaux, la Porte de Brandebourg se retrouve tout juste dans Berlin-Est.  En fait, elle est localisée dans la zone du No man's land, surveillée par des soldats est-allemands, empêchant ses citoyens de traverser le mur vers la « liberté » de l’Ouest.  Le quadrige est rebâti par la RDA dans les années 1950, mais sans l’aigle de Prusse.  Voici une photo… 

 

Depuis 1989 et la réunification de l’Allemagne en un État, il est maintenant possible de marcher en toute liberté sous la Porte de Brandebourg et son quadrige, sur lequel on a réédifié l’aigle de la Prusse.  Le plus grand monument historique de Berlin peut maintenant être apprécié de toute sa splendeur, tel qu’il était lors de son édification il y a plus de 210 ans.



Mémorial 
centre de documentation 


nom de chacune des victimes...

Mémorial aux victimes de l’Holocauste

(Holocaust Denkmal für die ermordeten Juden Europas)

Situé à proximité de la Porte de Brandebourg, ce mémorial voit le jour le 10 mai 2005, soit exactement 60 ans après la capitulation de l’Allemagne, qui mettait fin à la Deuxième Guerre mondiale.  Ce sont 2711 stèles de béton qui ont été plantées en rangées, sur une distance tournant aux alentours de 19 000 mètres carrés.  On peut se demander quelle est la signification de ce mémorial, en quoi il commémore l’Holocauste.  Je crois bien que l’auteur de cette œuvre voulait laisser à chacun son interprétation.  Karine, par exemple, voit les stèles comme étant des tombes.  Ça me parait aussi juste. 

Le lieu est hautement surveillé par la sécurité, tant de nuit que de jour, afin d’éviter que des vandales et groupes extrémistes s’en prennent au mémorial.  Son revêtement antigraffiti a soulevé toute une controverse, et avec raison, en 2004.  En effet, la compagnie qui a eu pour mandat de fournir ce produit antigraffiti aurait été la même qui avait produit le Zyklon B, ce gaz mortel utilisé dans les camps d’exterminations par les nazis.  Parce que cette entreprise avait entrepris un grand travail de mémoire depuis la fin de la guerre, et parce qu’elle offrait à un très bas coût son produit (pour aider à mettre le projet sur pied), on a décidé de continuer le mémorial avec leur aide, non sans créer des divergences d’opinions chez tous les protagonistes touchés par l’Holocauste. 

Sous ces centaines et centaines de stèles repose un centre de documentation relatant les différents épisodes subis par les Juifs de 1933 à 1945.  Les trois premières salles montrent l’histoire des humiliations, des déportations, des atrocités commises durant le 3e Reich.  Mais la quatrième salle (Raum der Namen) est, selon moi, le meilleur hommage aux victimes que j’ai vu.  On y mentionne, l’un après l’autre, le nom des six millions de victimes de l’Holocauste, avec une courte biographie sur le vécu de chacun, peu importe son âge.  Si vous vouliez écouter dans cette salle l’ensemble des six millions de biographies, vous devriez y passer les quinze prochaines années.

Par exemple, sur la photo ci-dessus, on y voit le nom de Brucha Franzman, 1900-1942…     


       



Benblerblock, sur Stauffenbergstrasse 
Cour intérieure 
Mémorial 

plaque commémorative

Bendlerblock et le mémorial de la résistance allemande

(Benderblock und Gedenkstätte Deutscher Widerstand)

Sur Stauffenbergstrasse, à l’écart des grandes attractions, et donc plutôt méconnu du tourisme berlinois, le mémorial est dédié à tous les Allemands qui ont payé de leur vie leur résistance au régime nazi. 

L’édifice qui abrite cette sculpture, le Bendleblock, a été construit durant le règne du dernier empereur allemand Guillaume II (1888-1918), pour y loger la Direction impériale de la marine.  En effet, durant ses années au sommet du trône, le Kaiser apporte une importance particulière à la construction et l’armement de sa flotte, conséquence première de sa nouvelle Weltpolitik.  En agissant de la sorte, il met alors l’hégémonie de la flotte anglaise en jeu.  S’ensuit alors jusqu’en 1914 une course navale germano-britannique, où chacun se relance avec des embarcations de plus en plus technologiques et dévastatrices.  La flotte allemande connaît alors une expansion très impressionnante, et deviendra à l’aube de la Première Guerre mondiale la deuxième puissance, derrière l’ennemi anglais.  Avec cette expansion pour le moins surprenante, Guillaume II met sur pied cette bâtisse quelques mois avant la Première Guerre mondiale pour y centraliser le contrôle de son nouvel arsenal, sous le commandement de von Tirpitz. 

Jugée responsable du déclenchement des hostilités de 1914 dans le traité de Versailles, l’Allemagne voit son armée de mer anéantie (et redistribuée aux vainqueurs) et son armée de terre réduite à 100 000 soldats.  Ses locaux à présent quasi déserts, le Bendlerblock ouvre ses portes à l’état-major général de l’armée allemande, et deviendra durant la République de Weimar le siège de la Reichwehr (traduction libre : défense de l’Empire).

Quelques jours après son ascension au pouvoir, le 3 février 1933, Hitler énonce aux Bendlerblock les nouvelles politiques de son parti, qui seront désormais l’élimination du marxisme et la conquête de l’espace vital à l’Est (lebensraum).  En 1935, la Reichwehr devient le quartier général de la Werhmacht (traduction libre : force ou puissance de défense), nouveau nom donné à l’armée allemande par le régime dictatorial. 

Durant ses douze années au pouvoir, Hitler se sauve de plusieurs tentatives d’assassinats et de coups d’État.  Le plus célèbre aujourd’hui est sans aucun doute Claus von Stauffenberg, employé de la Wehrmacht au Bendlerblock à partir d’octobre 1943.  En 20 juillet 1944, il dépose une bombe dans la « tanière du loup » à Rastenburg, en Prusse Orientale et l’exécution de l’opération Walkyrie démarre.  Après l’explosion, les initiateurs du putsch tentent désespérément, du Bendlerblock, de rallier l’armée allemande et son commandant.  Puisque le Führer sort vivant de cet incident, l’opération est un échec.  Durant la nuit du 20 au 21 juillet 1944, les auteurs du coup d’État (Claus von Stauffenberg, Friedrich Olbricht, Werner von Haeften, et Albrecht von Quirnheim) sont fusillés dans la cour du Bendlerblock .

De nos jours, le Bendlerblock sert d’exposition permanente à la Résistance allemande.  Toutes les formes de résistances au nazisme y sont représentées, que cela soit politique, culturel, religieux, etc.  On y a rassemblé des coupures de journaux, les archives, rapports de procès, biographies. Le musée contient beaucoup d’information en allemand, alors il est difficile de bien comprendre tout ce qui est montré et écrit.  Des traductions sont disponibles dans plusieurs pièces du musée, mais à notre visite, nous avons seulement trouvé deux pamphlets nous aidant à saisir ce que nous voyions, ce qui correspondait à environ 10% du musée.  Cependant, il vaut la peine d’y tenter sa chance au printemps et en été… c’est gratuit.

La cour nous permet de voir une plaque commémorative sur les officiers fusillés.  Il s’agirait de l’endroit exact où l’acte aurait été commis.  Aussi, au milieu de cette cour, on peut apercevoir une sculpture d’un homme nu avec les mains menottées.  Selon moi, il représente la censure et les conséquences de la liberté d’expression sous le régime nazi (et les tentatives d'y résister).               

 



L'ancienne RDA (Berlin-Est)

Ici, je vous montre quelques photos de l'ancien Berlin-Est. La reconstruction par les autorités soviétiques commencèrent vers 1950, soit cinq ans après la guerre. Mais ce n'est que lors de l'édification du mur en 1961 que les projets d'urbanisation prirent leur envol. Un peu inintéressant à regarder, et ils vieillissent mal avec les années. Mais depuis l'unification en 1989, Berlin-Est subit une cure de rajeunissement et d'embellissement.

Une partie du mur de Berlin toujours en place, en signe de souvenir
Alexanderplatz, centre-ville de Berlin-Est
Deux buildings à l'architecture typiquement socialiste

Le fameux travailleur, toujours encensé dans tous les pays de l'ex régime soviétique

Autres photos de Berlin...



Vu de notre hôtel sur Alexanderplatz et le centre-ville 
Galerie Lafayette de Berlin 
Berliner Dom, vaut le détour 
Gendarmenplatz, avec opéra, cathédrale, et un monument de Schiller 
Rotes Rathaus (hôtel de ville rouge), pas parce qu'elle était dans la zone Est, mais parce qu'elle a été fabriquée avec de la brique rouge  
Plus vieille édifice de Berlin, la Nikolaikirche 
Restaurant-magasin Ritter, avec ses succulents laits au chocolat!  Parlez-en à Karine 
Moi aussi je l'ai apprécié 
 Bombardier est très présent en Allemagne, et on le sait rapidement lorsque l'on arrive à la Berlin Hauptbahnhof (gare principale).  Une grande majorité des trains allemands est fabriquée par la compagnie québécoise.